L’école des Obiers, sous la direction de Sylvie Clesse, s’est en effet proposée pour tester le programme en vue d’un potentiel déploiement sur l’ensemble des écoles de la ville, à la rentrée 2014-2015.

Watty s’est donc rendu sur place avec dans son cartable un film d’animation produit par la Communauté européenne, intitulé Energie : Chasse au gaspi !; cette vidéo ludique de quelques minutes permet aux enfants de prendre conscience des situations où, au domicile ou à l’extérieur, on est susceptible de gaspiller de l’énergie. Mais le film ne reste pas sur un constat négatif: de nombreux éco-gestes sont proposés dans la deuxième partie, et ils s’adressent aussi bien aux enfants qu’aux adultes. 

Watty a été accueilli chaleureusement par toutes les classes, et beaucoup d’enfants se sont montrés très au courant au sujet des gestes énergivores et de comment y remedier.

Les CM2 de Melle Martineau ont démontré qu’ils avaient déjà acquis des connaissances en la matière avec leur enseignante, et ont naturellement fait le lien entre le nom de Watty et James Watt, l’ingénieur qui a donné son nom à l’unité de puissance. 

De même, les énergies renouvelables et fossiles leur étaient déjà connues. Ainsi, Watty leur a fait réviser des leçons déjà étudiées avec leur enseignante.

Après la récréation, Watty s’est installé dans le grand préau fermé pour accueillir les deux classes de CE2. Ici, des élèves ont ajouté une nouvelle facette au personnage de Watty : certains y ont reconnu une ampoule, ou une lampe. Les solutions proposées dans la vidéo Energie : Chasse au gaspi ! ont été regardées attentivement, et plusieurs voix se sont élevées contre l’utilisation du mastic pour empêcher les courants d’air de passer sous la fenêtre : les élèves ont identifié un risque d’humidité due à la vapeur si l’on condamnait la fenêtre. La coordinatrice d’Eco CO2 a rectifié le message en explicant qu’effectivement, l’isolation ne devait pas empêcher la possibilité d’aérer la pièce.

Après la pause méridienne, ce fut au tour des deux classes de CE1 de se regrouper dans le préau fermé. Malgré le fait de ne pas être dans leur salle de classe, de nombreux enfants ont activement participé à la recherche de solutions pour éviter les comportements énergivores. Comme leurs aînés, ils ont fortement réagi aux images des pneus dégonflés de certaines voitures et du mini-bus. Interrogés sur leur expérience de rouler sur un vélo aux pneus dégonflés, ils ont tout de suite exprimé que cela demandait beaucoup plus d’effort que de rouler avec des pneus bien gonflés; ils ont ainsi facilement fait le lien avec la consommation d’énergie pour la voiture.

La possible mise en place des gardiens de l’eau et de la lumière a recueilli des réponses diverses: les interrupteurs dans les classes sont regroupés dans un placard, et placés trop haut pour que les plus jeunes puissent les atteindre, mais c’est réalisable avec les plus grands. Pour les gardiens de l’eau, Sylvie Clesse a jugé la proposition pertinente : comme la plupart des robinets sont à poussoir, il arrive fréquemment que les élèves oublient de refermer les quelques robinets classiques.

En passant devant la cour de récréation sur le chemin du retour, la coordinatrice d’Eco CO2 a eu le plaisir de recevoir les premiers témoignages des enfants sur l’espace qui leur est reservé sur le site de watty.fr : deux garçons ont raconté s’y être connectés dès la pause méridienne afin de faire un quiz sur les économies d’énergie. L’un d’eux s’est exprimé ainsi :  “J’ai eu deux bonnes réponses sur trois, j’ai appris des choses. “Oui, le quiz, c’est trop bien”, a renchéri son camarade.

Watty reviendra au mois de juin voir les élèves de l’école des Obiers pour leur apprendre d’autres éco-gestes, et notamment ceux liés aux appareils en veille et aux autres usages de l’électricité.